Fragments

Quelques morceaux de ma vie ici et là…

03/10/2004

Lunettes noires pour nuit blanche

Cheval de troieLunettes noires pour nuit blanche: tel était le titre de la flashmob d’hier, j’aurais bien aimé y participé mais malheureusement, pas assez de temps et pas de lunettes noires.
Cela ne m’a pas empêché quand même d’aller faire un tour à la nuit blanche (et paf encore un site tout en flash et donc inaccessible, à croire que les handicapés n’ont pas le droits d’accéder à la culture). Comme d’habitude, trop de chose pour pouvoir en faire le tour en une nuit et pas assez pour le nombre de visiteurs, résultat: une queue monstrueuse pour presque chacune des installation et on passe plus de temps à attendre qu’à profiter de ce qu’on voulait voir et donc on perd du temps sur le planning déjà réduit et ne voit que quelques bouts ici et là.

Personnellement, j’ai tenté de rattraper le parcours prévue pas paname-ensemble mais j’ai vite compris que cela tenait du surréaliste (ils avaient prévue une demi heure par activité et il y avait 2 heures d’attente pour la première que je tentais).
J’y ai donc été tranquille, à mon rythme, en commençant par le square Saint Alban Satragne où se tenait une représentation de danseurs volants donnant des vertiges suivi d’une visite d’un chantier artistique ou l’on sait compter jusqu’à mille en faisant un trou. Un petit repos dans un transat afin de suivre les pensées géantes projeté sur le mur borgne d’un immeuble épleuré par la perte de son voisin. Je retournais ensuite sur la gare de l’est afin de voir les Caresses de Marquises qui m’ont beaucoup déçus: cela ne correspondait pas du tout à la description et au schéma prévu, pas de neurones mais juste de simple lampes. je ne me suis donc pas attardé et ai rejoins le crédit municipal, une fois sur place, je me demande comment se sont débrouillé les organisateurs: il y a une queue à gauche et une autre à droite de l’entrée, je m’approche afin de tenter d’apercevoir le cheval de troie et une fois face à l’entrée, un des gardiens fait un avancez! avancez!, et ni un ni deux, je rentre. Temps total d’attente: rien, même pas eu à ralentir le mon pas :grin:. Trop de monde ensuite pour tenter la Colonial Tea Cup de l’hôtel Albret ou le Cocon de l’hôtel de ville je me suis donc rabatu sur les Halles ou j’ai croisé un Bal perdu mais bourré de monde. Ensuite je me suis rentré en passant par l’ISEA voir l’expo sur les flashmob: Ça ne sert à rien? (heureusement que j’étais venu plusieurs fois car aucune indication exterieure). Sur le retour, j’ai été capturé par la voix de l’enfant qui s’envole, troublante, fascinante, je ne sais pas combien de temps je suis resté là mais j’étais comme hypnotisé.

Ensuite rentrage maison et dodo. finalement une bonne nuit mais j’ai quand même préféré l’édition de l’année précédente.

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